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Si notre approche vous séduit et que votre projet se fait jour, alors peut-être à bientôt ?
ARCHIGRAPH est représenté et dirigé par Gaëlic Le Guillerm. Membre d’une famille de créateurs (sculpteur, peintre, céramiste, artiste de cirque…), il s’efforce quotidiennement dans sa vie privée ancrée en milieu rural, de mettre en pratique dans de nombreux domaines des valeurs respectueuses de l’humanité et de sa planète, par des usages courants, mais aussi par des recherches et des prototypes d’objets ou de dispositifs écologiques (chauffages bois, toitures-terrasses végétalisées, cuiseurs solaires, gestion de l’eau, restauration de bâtiments anciens, toilette sèche, phytoépuration, alimentation « sauvage », apiculture, petit élevage…). Son engagement associatif l’a mené à l’animation de stages et d’ateliers, et à la présidence d’une association de permaculture (l’Escampe).
- Biodesigner, designer d’environnement, maître d’œuvre en architecture, architecte d’intérieur diplômé de l’ERBA d’Angers (mention : félicitations du jury).
- Récompenses en créativité et en réalisations par plusieurs prix nationaux.
- Formé en construction paille.
- Certifié en Permaculture.
- Enseignant-intervenant en créativité, dessin et bioconstruction.
Bien que l’homme puisse probablement occasionner sa propre disparition et celle d’une partie considérable de la biodiversité, la vie sur terre persistera certainement et reprendra de nouveaux chemins d’évolution. Néanmoins si nous voulons voir reculer cette échéance et générer des espaces propices à l’épanouissement humain, nous devons agir sans tarder sur nos modes de vie et notamment l’exploitation des ressources terrestres.
Nous constatons depuis plusieurs décennies des modifications importantes et rapides des biotopes, de la qualité de l’air, de l’eau et de la terre, dues aux destructions et aux pollutions chimiques (acides, métaux lourds, biocides, COV…), physiques (poussières et nanoparticules, radioactivité, électromagnétisme « parasite »…) ou encore psychiques (stress, perte de sens, enlaidissement, agressivité…) qui génèrent des maladies humaines et animales (allergies, cancers, maux de tête, baisse de fertilité, dépression, obésité, perturbations endocriniennes …), la disparition importante de la biodiversité animale et végétale (abeilles, batraciens… fleurs sauvages…), de l’effet de serre (fonte de glace, modification du climat, exode de population…), ou bien encore moins anecdotique qu’on le pense l’obscurcissement ou l’illumination du ciel (perte de visibilité astronomique et “pollution“ lumineuse responsable de modifications de comportement de la faune …).
La construction, par ses besoins énergétiques et de matières premières, contribue en grande part à la dégradation de l’environnement. Cela concerne le transport, la fabrication, le chauffage, l’entretien … comme au bout d’un certain temps, la démolition. C’est pourquoi il est nécessaire d’envisager systématiquement des matériaux et des mises en œuvre respectueuses de l’environnement et de l’homme. Cette nouvelle approche est nommée faute de terme plus juste, bio-construction, construction écologique ou construction biocompatible. Elle peut-être abordée et définie par différentes approches complémentaires.
La qualité des écomatériaux est évaluée sur les principaux critères suivants :
- A faible Energie Grise d’Analyse de Cycle de Vie (mesure la quantité d’énergie primaire pour produire, entretenir et détruire un produit). Ex. > bois d’œuvre à 180 kWh/m3 contre 91 000 kWh/m3 pour l’aluminium profilé.
- Stockeurs de CO2, accumulateurs d’énergie (ex. végétaux)
- Locaux, biosourcés, transport limité.
- Sains (chimique, physique, psychique) à fabriquer, à mettre en œuvre, à l’usage et à la déconstruction.
- Régulateurs d’humidité, de température…
- Issus de ressources renouvelables (végétaux, animaux) ou en grandes quantités.
- Biodégradables, recyclabilité répétée ou neutre (minéral), sources d’énergie.
- Ethiques ou équitables, écocertifiés, écolabélisés.
- Conditionnement à faible impact environnemental, peu volumineux.
- Durables, résistants, d’entretien facile…
Le bois (et d’autres végétaux) et les mortiers argileux sont prédestinés à être de ceux-là, tout en étant des matériaux modernes et à potentiel de hautes performances.
Mais attention, un matériau naturel peut être néanmoins sources de nuisances sous certaines de ses formes (ex. : poussière de bois > cancérigènes, pyrèthre végétal > biocide, terpène d’agrume > irritant…).
ARCHIGRAPH met en œuvre la construction écologique depuis plus de 10 ans, qu’il s’agisse des rapports humains, de la forme et de l’implantation de la construction, des matériaux ou des équipements.
ARCHIGRAPH a par exemples l’expérience de la construction bois non traité, en essences locales ou certifiées, isolée en fortes épaisseurs d’isolants naturels manufacturés (ouate de cellulose, laine de chanvre, fibre de bois, liège, paille de céréales…), mais également des maçonneries isolantes de type monomur de 30 à 50 cm d’épaisseur (terre cuite, béton cellulaire, chaux-chanvre…) associées aux enduits traditionnels. Les projets sont chauffés par de nombreux types de générateurs de chaleur (solaire passif, poêle de masse, poêle à bois, chaudière à gaz de ville ou thermodynamique reliées à radiateurs ponctuels ou plancher chauffant…). L’eau chaude sanitaire peut être assurée par capteurs solaires thermiques. La ventilation simple ou double flux peut accompagner le puits thermodynamique (puits canadien ou provençal). La production d’électricité photovoltaïque et la bioélectricité sont également présentes. L’on y trouve souvent des toilettes sèches (sans chasse d’eau) accompagnées de systèmes d’assainissement par les plantes (phytoépuration) et de citerne de récupération d’eau de pluie…
Nous nous adaptons à vos exigences d’écologie et de performance énergétique (RT 2012, BBC, maison passive…), en rapport à celui de votre budget. Néanmoins, nous nous refusons à prescrire par exemples le chauffage électrique (électronucléaire), la fenêtre PVC, ou bien l’isolation en polystyrène ou en fibres minérales. Nous envisageons l’emploi du ciment sur les parties techniques où l’emploi d’autres liants est inadapté.
Pour la maîtrise des coûts recherchée par l’autoconstructeur, nous savons adapter la nature des mises en œuvre et l’accompagner dans les phases de conception et de construction, sur des travaux de finition ou de second œuvre.
ARCHIGRAPH cherche à privilégier les modes constructifs et les équipements simples et économiquement justes. La bioconstruction « high-tech » et/ou « usine à gaz » n’est pas un type de construction dont nous faisons la promotion, en raison de son coût financier, de son énergie grise, de son bilan de cycle de vie, ou de sa technicité de maintenance (dépendance).
Le bioclimastisme initie l’étude de tout projet. Sans investir dans des systèmes coûteux et énergivores, cette approche de « bon sens » permet des gains importants, en optimisant la position de la maison sur le terrain qui privilégie la captation des énergies renouvelables (soleil, eau, vent, gravité…) ou l’évitement des « nuisances », qui cherche la compacité des volumes, ou bien encore les mises en œuvre énergétiquement favorables (isolation par l’ext. ou isolation répartie en monomur, inertie thermique…).
Le standard énergétique des bâtiments que conçois ARCHIGRAPH est généralement au-delà des performances de la réglementation légale en vigueur (RT2012 et plus).
La construction en bottes de paille (avec ossature bois) est un mode constructif que nous promotionnons, en tant que technique très écologique, performante thermiquement et d’un bon rapport qualité-prix.
Par ailleurs, nous considérons qu’un bon projet est une bonne collaboration humaine entre un maître d’ouvrage (vous), un maître d’œuvre (nous) et des entreprises. Des relations dominantes, conflictuelles, concurrentes, suspicieuses… ne font pas de bons projets, ni de bons chantiers.
Notre approche de conception privilégie la fonctionnalité des espaces (vue sur plan), avant l’aspect extérieur, sachant qu’un même plan peut avoir plusieurs expressions en volumes et d’aspects de façades.
Si nous cherchons à répondre à vos attentes en amenant notre savoir faire et celles des entreprises, sans vous imposer « notre » projet, nous cherchons néanmoins à exprimer des expressions contemporaines et créatives qui nous sont propres, dans le cadre des règles d’urbanisme imposées.
Choisir l’originalité, n’est pas forcément synonyme d’extravagance et de risques (technique, esthétique, financier), d’autant si elle est liée à la performance thermique et au respect de l’environnement.
Si vous pensez revente, dîtes-vous que vous n’aurez pas n’importes quels acheteurs, mais sûrement des personnes séduites et conscientes de la valeur de votre bien.
La prise de contact superficiel peut se faire par téléphone. Le courriel ne vous procurera qu’une brève réponse ou un renvoi à ce présent site. Dans le cadre d’un projet en neuf ou en construction existante, un contact plus concret vous sera proposé sous la forme d’un déplacement chez vous ou sur votre lieu de projet. Cette prestation est forfaitairement facturée 50 €, du lundi au samedi, jusqu’à un rayon de 30 km (trajet env. 30 mm, puis +5 €/10 mm). Cette somme peut-être déduite des honoraires d’une future mission de maîtrise d’œuvre. Elle comprend le déplacement AR, 2 heures de présence pour discuter succinctement de votre projet, de l’état de l’existant ou pour vous renseigner sur la construction écologique. A l’issue de cet entretien, vous recevrez un devis estimatif d’une mission de maîtrise d’œuvre.
Pour des visites plus techniques (évaluation d’état constructif pour préachat immobilier, approche thermique et solution de chauffage, conseils techniques, rapport écrit …) un devis sera établi.
Les honoraires d’une mission complète de maîtrise d’œuvre représentent env. 9% du coût des travaux T.T.C., pour un coût de construction compris entre 140 et 150 K€. Ce pourcentage est dégressif pour un coût de construction au-dessus de 150 K€ et inversement est progressif pour un coût inférieur à 140 K€ (détail à préciser par devis).
La mission d’ARCHIGRAPH peut être une mission de maîtrise d’œuvre partielle et se limiter à l’esquisse, au dossier de permis de construire ou à la préparation du chantier (descriptif travaux, appel d’offres entreprises, plan exécution).
L’idée qu’il est coûteux de faire appel à un maître d’œuvre est à relativiser. En effet, qui s’offusque des 25% d’honoraires inclus dans le prix d’un pavillon de constructeur, sans avoir l’écoute, l’originalité, la sensibilité ou la souplesse d’un architecte spécialisé en maison individuelle ? Un maître d’œuvre qui suit un chantier est souvent source d’économie, lors du choix technique de certaines solutions, de la vérification des quantitatifs de travaux exécutés et des factures. Ses comptes-rendus de chantier sont très utiles pour régler rapidement des contentieux entre les intervenants de la construction ou prévenir le risque de désordres constructifs.
Le coût de la construction écologique est multifactoriel. Les caractéristiques bioclimatiques (forme du bâtiment, orientation, baie sud…) sont sources d’économies énergétiques sans surcoût de construction. Le coût de la performance thermique est proportionnel à celle recherchée, comme en construction « traditionnelle » (niveau légal BBC/RT2012 ou supérieur). Elle est liée aux qualités du matériau, de son épaisseur et au soin de sa mise en œuvre.
J’estime qu’il existe actuellement que 2 postes principaux de plus values de court terme : celui des isolants naturels et du bois de pays durable et non traité.
Si les isolants écologiques manufacturés sont plus onéreux à l’achat, leur « surcoût » ne peut représenter que 2% du coût de la construction, alors que souvent ils présentent un meilleur comportement thermique (déphasage et inertie thermique) et une plus grande durabilité. En outre, ils sont dépourvus de problème sanitaire et de fin de vie (déchets de chantier ou de démolition). L’isolation en bottes de paille est quant à elle en termes de coût-performance, « meilleur marché » que les isolants traditionnels.
Si la construction en ossature bois non traité et local (ex. douglas) est plus onéreuse que celle en bois traité, elle est dépourvue à tous niveaux de problème sanitaire. Car attention ! une maison en bois ne veut pas toujours dire maison écologique. Le bois traité chimiquement (CLII à CLIV) ne peut être utilisé en barbecue et les chutes de chantier ou de déconstruction devront être mis en déchèterie.
Bien entendu, les matériaux à forte main d’œuvre, techniques et d’usage peu répandu (propres au bâti ancien, comme les mortiers argileux ou de chaux aérienne…) exigent leur rémunération.
Enfin, si le coût des équipements « technologiques » thermiquement performants ou économes (chauffage, ventilation…) est équivalant à celui du traditionnel, il peut être inférieur pour un chauffage de puissance justement proportionnée au bon comportement et à la performance thermiques du bâtiment écologique.
La qualité et la quantité de l’isolation sont à privilégier avant toutes autres dépenses d’équipements (récup. EP, photovoltaïque, chauffe-eau solaire, VMC double flux, chauffage) ou même de dépense structurelle de la construction.
Il n’y a pas de mystère, plus c’est grand et compliqué plus ça coûte, de même que la qualité doit être rémunérée. Mais la construction écologique est plus que jamais un investissement économique et juste, en termes d’éthique, de qualité de vie, de consommation d’énergie, de maintenance, de transformation ou de démolition.
Le coût au m2 est donc très variable selon les critères ci-dessus, il dépend également du nombre d’étages, de l’accès chantier (ville ou plein champ), de la nature du terrain, si le projet concerne du neuf ou de la rénovation… Il faut aussi s’entendre sur la dénomination du m2 de construction : surface habitable, surface hors œuvre nette ou brute (shœn ou shœb) ? La confusion peut représenter des différences de 5 à 50% !
Pour être concret (et je sais que vous êtes impatient), nous avons construit pour 145 K€ T.T.C une maison de 100 m2 habitables, honoraires compris de mission complète, pour une performance thermique supérieure à celle en vigueur (RT 2010).